En France, les résidences secondaires ne manquaient pas. C’était d’ailleurs une part très importante du marché immobilier français.
En 2011, plus de 3 millions de résidences secondaires étaient recensées en France, soit près de 10% du parc de logements du pays. Mais avec la crise, ce marché s’est complètement effondré.
La crise fait mal au marché des résidences secondaires
Depuis 2007-2008, c’est la crise, et le marché des résidences secondaires l’a bien compris puisqu’il l’a subi de plein fouet. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : les ventes ont diminué de 50%, les prix sont tirés à la baisse, généralement de 10 à 30%, et peuvent aller jusqu’à -50%.
Ces chiffres sont à prendre avec précaution. En effet, dans les zones très touristiques, la diminution des ventes est moindre… Mais est tout de même bien présente ! Or, ces secteurs, envahis par les touristes pendant l’été, sont très nombreux en France, notamment à la montagne et au large de l’Atlantique et de la Méditerranée.
Moins d’acquéreurs, beaucoup de vendeurs
Pendant la crise, c’est en effet le marché des loisirs qui a été l’un des plus touché, comme tous les secteurs « superflus », dont il est possible de se passer. Les résidences secondaires en font partie. Avec des frais d’entretien souvent très importants, les acquéreurs se font rares alors que les vendeurs sont de plus en plus nombreux. De quoi faire exploser le marché des panneaux à vendre !
Un changement des habitudes ?
Cependant, on remarque aussi un changement des habitudes générationnelles. Alors qu’auparavant, il était préférable d’acheter une résidence secondaire pour s’y rendre tous les étés, les générations actuelles ont davantage tendance à voyager aux quatre coins du monde ! Mais cela n’explique pas un effondrement si important du marché des résidences secondaires.
Cette chute des prix est cependant assez peu relayée par les agences immobilières qui semblent ne pas vouloir voir la vérité en face. Elles proposent encore souvent des annonces avec des prix mirobolants, bien au-dessus des prix du marché. L’avantage, c’est que cela évite aux propriétaires de paniquer et de vouloir vendre leur résidence secondaire avant que les prix ne baissent encore plus.
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