Le logement va mal. Qui pense le contraire aujourd’hui ? Très bien, sauf quil ne semble pas que cela change quoi que ce soit, non ? Toutes sortes de propositions intéressantes ont déjà été faites pour aider à soigner le mal. Beaucoup de bruit pour rien. Car au-delà des mots et des analyses, il manque toujours le principal : des moyens !
Problème budgétaire donc. Oui, mais si nous n’allouons pas assez de fonds au logement c’est bien que nous ne sommes pas convaincus de la nécessité de le faire, n’est-ce pas ? Après tout, s’il existait un consensus bien établi sur la question, nos politiques et gouvernants s’empresseraient d’y répondre favorablement j’espère. N’y a-t-il pas un peu d’hypocrisie collective là-dessous ? A voir !
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Qu’est-ce qui fait que l’accord général sur le mal ne se traduit pas par des moyens correctement dimensionnés ?
Présentons mieux le malade pour comprendre l’étendue de son mal :
- Les sans abrine cessent d’augmenter
- De nombreuses personnes vivent dans des appartements trop petits, et payent trop cher leur loyer ou leur crédit immobilier.
- L’accession à la propriété, aspiration largement répandue, est encore impossible pour une large partie de la population, y compris au sein des classes moyennes.
- La mixité sociale, source de cohésion de notre société, se heurte trop souvent à nos contradictions.
- Le nombre des habitations insalubres présentant un danger certain pour leurs habitants (amiante, plomb, incendie, chutes) est encore trop élevé.
- Sur un autre plan, plus long, nos modes de vie évoluent, les couples se séparent, les familles se recomposent, ce qui modifie sensiblement les besoins en nombre et en types de logements.
- Enfin, il faudra bien loger dignement nos parents vieillissants et leur apporter l’accompagnement affectif et médical dont ils ont besoin.
Toutes ces priorités nous interpellent en même temps, et appellent des réponses spécifiques qui ne se recoupent pas nécessairement. Autant de moyens à allouer. Mais les fonds manquent, évidemment. Et il y a tant d’autres priorités à gérer : chômage, santé, éducation, sécurité…
Difficile de choisir. Pourtant il y a forcément des cas plus simples à trancher que d’autres…