L’exception française
La France fait figure d’exception dans ce domaine. La crise des subprimes qui a éclaté en 2008 a eu des conséquences désastreuses sur le prix de l‘immobilier, celui-ci a chuté partout en Europe, et surtout en Espagne où la dévaluation avoisine les 30%.
Mais la France résiste ! L’augmentation était évaluée à 1,1% depuis 2007, entraînant des effets catastrophiques sur le pouvoir d’achat des Français. Ainsi, selon The Economist, les logements sont surévaluées de 39% par rapport aux revenus disponibles des Français, et le coût d’achat au mètre carré est surévalué de 34%. Cela ne décourage pas les agences immobilières qui attendent le moment propice pour écouler leur stock de panneaux immobiliers.
La menace de la reconstitution d’une bulle immobilière plane, et malgré la faible baisse des prix de l’immobilier entamée au cours de l’année 2012 (1,9%) et qui devrait se poursuivre au cours de l’année 2013, la baisse attendue n’a pas l’air de se profiler à l’horizon alors que le pouvoir d’achat immobilier des Français continue de baisser, constat particulièrement vérifiable à Paris où l’indice des prix immobiliers a progressé de 114% depuis 2000.
Mais les tendances se veulent rassurantes : Standard & Poor’s pronostique par exemple que le prix de l’immobilier va progressivement baisser en France. Dans ce contexte, la vente de panneaux immobiliers pourrait repartir de nouveau, permettant ainsi aux Français d’accéder plus facilement aux logements qui sont pour eux de plus en plus difficiles à obtenir.