La gestion des lots communs d’un immeuble nécessite le plus souvent l’intervention d’un syndic de copropriété. Ce représentant physique et moral des propriétaires d’un bâti sera l’intermédiaire entre ces derniers et les occupants de l’établissement en question. Il est donc nécessaire que les trois partis puissent s’entendre pour que les coopérations marchent. Si ce n’est pas le cas, il faudra procéder à un changement syndic. Pour ce faire, voici les différentes étapes à suivre.
De la phase de prospection à la notification du syndic en place
Il est évident que pour remplacer un prestataire donné, il faut déjà avoir un remplaçant capable sous la main. Si celui-ci n’est pas encore disponible, la demande de changement ne sera pas considérée. Afin d’accélérer cette recherche, les copropriétaires pourront entre autres se tourner vers des comparatifs en ligne qui leur donneront toutes les informations nécessaires à cet effet. Ainsi, ils pourront distinguer les professionnels qui pourraient correspondre au profil qui leur convient. Mais avant toute chose, il faudra également dresser une liste des besoins fondamentaux quant à la gestion de l’immeuble.
Ceci fait, la demande sera soumise par lettre recommandée avec accusé de réception ou notification. Le syndic en place aura pour tâche de communiquer cette décision aux occupants de la bâtisse. Mais pour éviter tout malentendu, il sera préférable de se déplacer personnellement pour annoncer cette nouvelle de vive voix.
De la demande au jour du vote
Avant le vote proprement dit, il est nécessaire de rédiger le projet de résolution. Dans le cas où les copropriétaires ne sauraient pas comment s’y prendre, il suffira de faire une recherche sur Google et des sites proposant des modèles de lettre apparaitront rapidement. Il reste juste à calquer la missive sur une feuille de papier en prenant soin de bien énoncer les différents acteurs soit les cabinets concernés. Aussi, les informations quant au non-renouvellement de mandat devront également figurer dans ce papier. Lors du vote, il faudra faire gaffe à la mauvaise foi des syndics que l’on va remplacer. Il n’est pas rare que ces derniers élaborent un plan à l’encontre de leurs employeurs pour garder leur statut.